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    Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d’un art perdu

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    Message par Dk Dim 18 Mai - 4:36

    Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d’un art perdu


    Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d’un art perdu 51zg7510




    Résumé chapitre par chapitre

    1. L’anatomie d’une merde

    Dans ce premier chapitre, l’auteure partage des histoires comiques de personnes qui se soulagent en pleine nature. Il y est question – entre autres – de techniques, de bonnes postures et de savoir se mettre à l’aise.

    2. En creusant votre trou

    Ce chapitre est consacré à l’art de creuser un trou pour y enfouir ses déchets le plus écologiquement possible. Vous y apprendrez que l’on ne peut pas faire ses besoins n’importe où si l’on veut respecter notre environnement.

    Toutes les techniques pour faire cela le plus écologiquement possible sont abordées : comment et où faire cela en fonction des eaux environnantes, du sol, du climat, etc.

    Il y a également une section sur le giardia et le cryptosporidium dont j’ai parlés dans l’article « Fontaine je ne boirai pas de ton eau » sauf si elle est purifiée. Cette section donne un aperçu de comment se transmettent ces contaminants, comment éviter leur transmission et sur la filtration de l’eau contaminée. Car si l’eau est contaminée avec le giardia et cryptosporidium, c’est principalement à cause des hommes qui ne creusent pas de trous ou qui les creusent au mauvais endroit…

    Note : J’ai écrit un article plus complet sur le sujet : Du papier toilette et des étrons en guide de balisage

    3.Lorsque vous ne pouvez pas creuser de trou


    Ce troisième chapitre regroupe les différentes techniques quand creuser un trou n’est pas possible. Cela peut être le cas à cause du terrain (rocher, glace…), du climat, d’un écosystème sensible ou autres. Les grimpeurs, alpinistes, kayakistes et randonneurs peuvent être par exemple confrontés à ce problème. Avez-vous déjà pensé aux possibilités qu’ont les grimpeurs qui passent plusieurs jours sur une falaise ?

    Ce chapitre donne des solutions pour gérer ses déchets et principalement comment faire pour tout remporter avec soi quand c’est la seule option. Kathleen Meyer explique comment stocker ses déchets, comment s’en débarrasser et propose des alternatives comme les toilettes portables collectives.

    4. La complainte du chieur solitaire

    Le chapitre quatre détaille comment une personne seule peut gérer ses déchets – en particulier quand il n’est pas possible de les enfouir et qu’il faut les transporter avec soi.

    C’est une des uniques solutions écologiques quand il n’est pas possible de creuser un trou et l’auteure présente ici les différentes possibilités de stockage (vous avez peut-être déjà entendu parler du « poop tube »).

    Elle présente aussi d’autres techniques et équipements pour gérer ses déchets de manière écologique. Elle va même jusqu’à parler de transporter avec soi des insectes ou bactéries qui décomposent les excréments et neutralisent les mauvaises odeurs.

    5. Le trot du trekkeur

    Ce chapitre traite principalement de la diarrhée et surtout de comment l’éviter. L’auteure donne beaucoup de conseils préventifs et explique comment avoir une bonne hygiène en pleine nature. Cela va de la filtration de l’eau et des différents systèmes pour filtrer l’eau à l’hygiène à adopter pour cuisiner et manger.

    Tout cela, dans le but de ne pas être malade ou rendre malade vos coéquipiers – ce qui pourrait faciliter les prises de tête.

    6. Pour les femmes seulement

    Cet avant-dernier chapitre est consacré aux femmes et traite des problèmes féminins rencontrés en pleine nature. Kathleen Meyer y fait part de ses astuces pour éviter aux femmes de se mouiller les pieds en urinant dans la nature.

    Elle détaille le type de vêtements à porter, quelques techniques, et présente même des objets aidant à la tâche. Elle aborde aussi le problème des menstruations et comment gérer cela le plus agréablement possible dans la nature.

    7. Quoi ? Pas de PQ ?

    Dans ce dernier chapitre, Kathleen Meyer donne des solutions pour s’en sortir quand on n’a pas de papier toilette et que l’on a une envie pressante.

    Bien évidemment, dans la nature tout ne remplace pas le papier toilette. Certaines feuilles végétales sont par exemple à éviter si vous ne voulez pas vous retrouver avec des démangeaisons ou des piqûres sur les fesses.
    Critique du livre

    Vous l’aurez compris, faire ses besoins « naturels » ne se fait pas n’importe comment dans la nature si l’on ne veut pas polluer l’environnement. La première raison pour laquelle je vous invite à lire ce livre est donc pour savoir comment uriner et déféquer tout en préservant la nature.

    Vous vous demandez sûrement comment on ne peut pas s’ennuyer en lisant un livre de 146 pages sur comment faire ses besoins tout en respectant l’environnement. Rassurez-vous, il ne s’agit pas que de cela dans le livre. Kathleen Meyer aborde également d’autres sujets en relation comme l’hygiène ou la filtration de l’eau. En plus, le livre est parsemé d’anecdotes amusantes dans lesquelles on se retrouve souvent – pour un peu que l’on ait déjà fait ses besoins en pleine nature.

    J’ai énormément aimé le côté éducatif et instructif de ce livre. J’ai appris énormément en le lisant et les conseils de l’auteure sont très utiles. Il est écrit d’une manière simple, franche et sans tabous – ce dont vous vous doutez sûrement rien qu’en lisant le titre. Ce livre traite de ce problème écologique de manière très sérieuse, pratique et exhaustive.

    Le seul bémol est qu’il a été écrit pour un public nord américain à la base et certains passages ne s’appliquent pas à tout le monde. Cependant, ces passages sont intéressants pour les personnes qui voyagent. J’ai par exemple redécouvert en Australie certaines choses que j’avais lues dans ce livre – comme le poop tube.

    Je recommande donc ce livre à toutes les personnes qui font leurs besoins dans la nature et qui se soucient de l’environnement. Je pense que tous les randonneurs sont concernés – sauf ceux sans conscience écologique. Et ne me dites pas que vous arrivez toujours à vous retenir jusqu’au prochain refuge ou village. ;-)

    Comme le dit la quatrième de couverture : « Voilà un livre fort bien torché ».


    Source : http://www.randonner-malin.com

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